Muftak (civil de Moc Eisley)

Age: inconnu
Espèce: Talz
Taille: 2m10
Affiliation: aucune
Profession: aucune

Malgré son imposant physique de Talz et son aspect effrayant, Muftak demeure l’un des plus amicaux clients de la cantina de Mos Eisley.

Muftak appartient à l’espèce des Talz, originaire d’Alzoc III. Mais c’est bien loin de son monde natal qu’il naquit, après que son cocon fut perdu sur Tatooine par un vaisseau impérial. Conscient de sa différence, il fut contraint de vivre sur la planète désertique sans jamais rencontrer d’autres Talz.

Le pauvre Muftak grandit dans les rues de Mos Eisley où seules son imposante stature et son incroyable force lui permirent de survivre à la violence qui régnait habituellement dans le spatioport. Son caractère aimable et amical lui apporta également le soutien de plusieurs alliés, notamment avec certains des clients réguliers de la cantina Chalmun et particulièrement Kabe, la petite voleuse Chadra-Fan qui devint sa plus proche amie.

Avec elle Muftak habitait sous l’aire d’atterrissage 83. Les deux amis veillaient sans cesse l’un sur l’autre, fréquentaient tous les jours la cantina Chalmun et gagnaient leur vie grâce aux larcins de Kabe. Muftak dut à maintes reprises porter lui-même la Chadra-Fan ivre hors de la cantina lorsque celle-ci forçait sur l’alcool, particulièrement le jus de juri.

Lorsque Kabe imagina un plan audacieux visant à piller la résidence à Mos Eisley de Jabba le Hutt Muftak n’hésita pas à lui donner un coup de main. Mais ce qui ne devait être à la base qu’un simple cambriolage devint bientôt une vraie mission d’espionnage pour le compte de l’Alliance Rebelle. Kabe et Muftak trouvèrent dans la résidence un agent rebelle prisonnier, lequel leur proposa de contacter un autre agent pour lui en échange d’une somme de 30 000 crédits.

La mission effectuée et les crédits empochés les deux compères, plus riches que jamais, quittèrent Tatooine pour la première fois et se rendirent sur Alzoc III explorer le passé personnel de Muftak. Ils voyagèrent ensuite sur Chad, le monde de Kabe, puis sur une multitude de mondes sur lesquels ils vécurent encore d’autres aventures.

Ces voyages permirent à Muftak de s’affirmer et d’acquérir une grande éloquence grâce à laquelle il se lança dans l’écriture de sa propre autobiographie à succès intitulée Des sables dans le vent.