Mon Calamari

Type: Aquatique, amphibien
Milieu: Aquatique
Intelligence: Oui
Origines: Mon Calamari

Bien que connus pour leur pacifisme et leur surprenante amabilité, les Mon Calamaris, ou Calamariens, occupent une place capitale dans l’histoire de l’Alliance Rebelle et de la Nouvelle République.

Ces êtres sont originaires de Mon Calamari, une importante planète aquatique qu’ils partagent avec une autre espèce intelligente, celle des Quarrens. Malgré leur co-habitation, les deux espèces présentent des traits de caractère très opposés. Alors que les Quarrens se montrent pragmatiques et réalistes, ce qui leur valut d’être longtemps les seuls à représenter Mon Calamari au sénat sous l’Ancienne République, les Calamariens seraient plutôt aimables, rêveurs et idéalistes. Ainsi il est très rare, voir impossible, de croiser un représentant de cette race dans les milieux des chasseurs de primes, contrebandiers et criminels ainsi que dans les endroits dits mal famés.

Hauts de 1,70 mètres environ et d’aspect humanoïde, les Mon Cal, comme les appellent leurs voisins Quarrens, sont dotés sur leur volumineuse tête semi-sphérique de deux grands yeux proéminents et latéraux. Bien qu’ils puissent aisément évoluer sous l’eau et y demeurer indéfiniment, les Mon Calamaris ne peuvent s’y endormir n’y descendre sous plus de trente mètres de profondeur sans protection thermique, au contraire des Quarrens. Les Mon Calamaris peuvent donc être considérés comme des êtres plus amphibiens qu’aquatiques, à l’instar des Gungans de Naboo, leurs mœurs étant surtout terrestres. Toutefois, alors que les jeunes individus peuvent rester très longtemps hors de l’eau, les Calamariens les plus âgés ont fréquemment besoin de se réhydrater et passent donc plus de temps en milieu liquide. Avec l’âge, la couleur de leur peau peut aussi passer du saumon au gris.

Les Mon Calamaris, par leur rêverie et leur idéalisme, se montrent très doués pour les arts et l’ingénierie. On peut ainsi voir tout leur talent artistique s’exprimer dans la construction de vaisseaux spatiaux. Pour preuve, les ingénieurs Mon Calamaris ont toujours mis un point d’honneur à conférer un aspect unique à chaque vaisseau construit.

Les Mon Calamaris se développèrent sur les quelques terres émergées de leur planète où, du fait du peu de matériaux, leur technologie progressa très lentement. Il fallut attendre les premiers contacts avec les Quarrens pour que leur civilisation fasse un bond en avant. Ces voisins dont ils ignoraient l’existence, habitant les grandes profondeurs, furent en mesure de partager avec eux beaucoup de matériaux bruts en échange de leur savoir. Les Mon Calamaris purent ainsi ériger de grandes cités flottantes comme Corail City, devenue capitale planétaire, afin d’abriter leur population et fondèrent de grands chantiers spatiaux qui leurs permirent de monter une importante flotte de vaisseaux d’explorations.

Au contact du reste de la galaxie, les Mon Calamaris, tout comme les Quarrens, finirent par adopter le Basic comme langue maternelle. De part leur nature bienveillante, ils ne prirent jamais une place importante dans l’histoire de l’Ancienne République et conservèrent toujours une position neutre au sein des conflits.

Pendant la Guerre des Clones, pourtant, se créa sur Mon Calamari la Ligue d’Isolation Quarren, ralliée au mouvement séparatiste du Comte Dooku, aux dépends des Calamariens. Pour la première fois dans leur histoire les deux peuples se trouvaient divisés. Les forces de clones de la République, menées par le Maître Jedi nautoléen Kit Fisto durent intervenir et parvinrent à sauver les Mon Calamaris du joug des Séparatistes et à écarter les Quarrens du mauvais chemin.
C'est à l'issue de cette bataille que Mon Calamari put être représentée par deux sénateurs à la fois, un quarren et un calamarien.

C’est finalement assez tardivement, vers la fin de la Guerre Civile, qu’on les vit enfin abandonner leur neutralité, lorsque l’Empire Galactique s’empara de Mon Calamari et réduisit son peuple en esclavage. De nombreux Calamariens protestèrent contre ce régime totalitaire, lequel exerça alors de dures représailles en bombardant et détruisant depuis l’espace plusieurs cités flottantes, causant du même coup la mort de milliers d’innocent. Les Mon Calamaris réagirent en armant leurs immenses vaisseaux de plaisance et l’Empire, qui avait toujours sous-estimé ce peuple paisible, fut repoussé du système. Les Calamariens se rallièrent alors à l’Alliance Rebelle, lui fournissant son meilleur armement au moment où elle en avait le plus besoin. Les avancées technologiques des Mon Calamaris s’avérèrent décisives dans le combat de l’Alliance. Ces derniers mirent au point les immenses croiseurs MC80 à partir de leurs grands vaisseaux de plaisance modifiés ainsi que les puissants chasseurs Ailes B. L’une et l’autre de ces créations mirent durement à mal les forces impériales.

Le plus célèbre représentant de l'espèce, Ackbar, s’illustra pendant cette période. Après être longtemps resté l’esclave du Grand Moff Tarkin il mit son savoir et son génie tactique au service de la Rébellion, obtenant le grade d’amiral avant de mener avec courage et succès l’attaque décisive contre la seconde Etoile Noire.

Le peuple Mon Calamari gagna dans cette guerre le surnom « d’âme de la Rébellion » et fut par la suite longtemps représenté par Ackbar au sein de la Nouvelle République. Malgré la chute de l’Empire les Mon Calamaris subirent encore de durs revers lorsque leur planète fut attaquée par les dévastateurs de monde de l’Empereur ressuscité puis bombardée par les vaisseaux de l’Amiral Daala. Malgré cela, ils conservèrent toujours cette bienveillance naturelle qui les caractérise et demeurent l’un des peuples les plus fidèles à la Nouvelle République.